
Le plus grand navire électrique du monde a été lancé vendredi en Australie, selon son constructeur Incat, qui entend démontrer que les transports maritimes à faibles émissions sont désormais une réalité concrète.
Construit pour l’opérateur sud-américain Buquebus, le navire est destiné à assurer la liaison entre Buenos Aires et Montevideo, en traversant l’estuaire de la Plata. Il pourra accueillir jusqu’à 2.100 passagers et 225 véhicules.
Une réponse aux objectifs climatiques
Alors que le transport maritime représente près de 3 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, selon l’Organisation maritime internationale (OMI), cette innovation s’inscrit dans une tendance à la décarbonation du secteur.
Mais certains groupes environnementaux s’inquiètent du recours croissant aux biocarburants, accusés de favoriser la déforestation et de ne pas répondre suffisamment à l’urgence climatique.
Le défi technologique du maritime électrique
Mais l’arrivée de telles unités démontre que les technologies batteries atteignent un niveau de maturité suffisant pour des traversées commerciales longues, et offre une alternative crédible à la propulsion thermique traditionnelle.