
Le groupe américain de l’énergie réduit ses effectifs, touchant notamment le site de Belfort, sans mettre en place de plan de sauvegarde de l’emploi.
GE Vernova, la branche énergie du conglomérat américain General Electric, prévoit la suppression de 600 postes en Europe, dont 120 en France, ont annoncé mardi les syndicats CFE-CGC et CGT.
Selon Christophe Carignano (CFE-CGC), secrétaire du comité social et économique de GE EPF – l’entité française dédiée à la production de turbines à gaz – le plan a été présenté jeudi dernier à l’échelle européenne. Parmi les suppressions en France, 42 postes concernent le site de Belfort.
La direction n’a pas engagé de plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), mais une rupture conventionnelle collective (RCC).
"Le but de la manœuvre est d’aller très vite"
, a commenté M. Carignano. Interrogé par la presse, le groupe s’est limité à déclarer:
Lorsque nous élaborons des plans de restructuration, nous communiquons ces projets en priorité à nos employés et à leurs représentants.
Les suppressions concernent principalement les fonctions support: ressources humaines, gestion de projet, services financiers ou encore qualité.
"Ça va saigner dans les services partagés"
, a dénoncé Cyril Caritey, délégué syndical CGT à GE EPF.
GE Vernova emploie environ 25 000 personnes en Europe, dont 8 000 en France. À Belfort, l’entité turbines à gaz (GE EPF) compte près de 1 300 salariés.
Ce plan social intervient après une précédente vague de suppressions : en 2024, GE Vernova avait déjà annoncé 740 suppressions de postes en Europe, principalement dans sa division dédiée aux éoliennes en mer.
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