Crédit Photo : Thibaud MORITZ / AFP
Le secrétaire national du Parti communiste français (PCF) d'extrême gauche, Fabien Roussel (à droite), et le président du groupe parlementaire Gauche démocratique et républicaine, Stéphane Peu, quittent les lieux après une réunion avec le Premier ministre français à Paris, le 1er septembre 2025.
Le Parti communiste français a reçu une sanction pour avoir présenté plus de femmes que d'hommes aux législatives de 2024 et demande au ministre de l'Intérieur de revenir sur cette décision "ubuesque", dans un courrier rendu public mardi.
Le PCF a touché 2,1 millions d'euros dans le cadre des aides publiques attribuées par l'Etat aux partis politiques cette année. Ce montant est fixé en fonction du nombre de voix recueillies au premier tour des législatives, ainsi que du nombre de parlementaires.
Cette somme est amputée d'une pénalité de 68.328,70 euros, au nom de la parité, car le PCF a présenté 35 candidates et 32 candidats.
Le PCF
"a eu le courage de présenter plus de femmes que d'hommes dans une élection qui se traduit globalement par une sous-représentation des femmes sur les bancs de l'Assemblée nationale"
, écrit son secrétaire national, Fabien Roussel, dans le courrier adressé au ministre de l'Intérieur.
Lors des élections législatives de 2024, 208 femmes ont été élues à l'Assemblée nationale, contre 369 hommes.
La sanction
"relève de l'absurdité la plus totale"
, écrit M. Roussel, qui demande au ministre de l'Intérieur de renoncer
"à cette pénalité financière parfaitement ubuesque, à contre-courant de l'histoire".
Cette année, le parti de droite UDR a été privé de plus d' 1,3 million d'euros pour avoir soutenu cinq fois plus d'hommes que de femmes.
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