Crédit Photo : JAMES ARTHUR GEKIERE / Belga / AFP
Des manifestants se rassemblent lors d'une manifestation pour exprimer leur solidarité avec les journalistes palestiniens tués dans la bande de Gaza, à Bruxelles, le 26 août 2025.
Des dizaines de milliers de personnes ont envahi les rues de Bruxelles dimanche à l’occasion de la deuxième manifestation "Ligne rouge pour Gaza", appelant la Belgique à rompre ses liens avec Israël face au génocide en cours dans la bande de Gaza.
Selon la police, environ 70 000 personnes se sont rassemblées à la Gare du Nord avant de défiler en direction de la place Jean Rey, près des institutions paneuropéennes, rapportent les médias locaux.
Les organisateurs ont invité les participants à brandir des cartons rouges pour adresser
"un carton rouge aux politiciens et institutions complices de crimes de guerre contre les Palestiniens".
"Bien que le gouvernement fédéral ait finalement décidé de prendre des mesures contre Israël le 2 septembre, ces mesures restent très en deçà de l’ensemble des obligations internationales de la Belgique"
, a déclaré Ludo De Brabander, l’un des organisateurs.
Il a ajouté que la Belgique devait prendre des
"mesures décisives et complètes"
pour mettre fin à sa complicité dans le génocide.
Les manifestants ont réclamé un embargo militaire complet contre Israël, incluant la fin du commerce et de la coopération en matière d’armement, ainsi qu’une interdiction nationale des investissements, du commerce et des relations diplomatiques susceptibles de contribuer à l’occupation des territoires palestiniens.
Le rassemblement, organisé par des groupes de solidarité internationale, a été soutenu par plus de 200 organisations, parmi lesquelles syndicats, associations juives et palestiniennes, mouvements de jeunesse, organisations religieuses, associations culturelles et œuvres caritatives.
La première marche "Ligne rouge", le 15 juillet, avait rassemblé environ 100 000 participants.
La guerre génocidaire d’Israël à Gaza a marqué vendredi son 700e jour, avec plus de 64 000 Palestiniens tués par l’armée israélienne. La campagne militaire a dévasté l’enclave, confrontée à la famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une affaire de génocide devant la Cour internationale de Justice pour sa guerre contre l’enclave.
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