Crédit Photo : Sameer Al-DOUMY / AFP
Un gendarme français se tient parmi des migrants abandonnés par un passeur, assis sous des couvertures de survie après avoir tenté de traverser la Manche au large de la plage d'Hardelot, à Neufchâtel-Hardelot, dans le nord de la France, le 13 août 2025.
Les demandes d'asile enregistrées dans les pays de l'Union européenne, la Norvège et la Suisse au premier semestre 2025 ont reculé de 23% par rapport à la même période l'an dernier, a annoncé lundi l'Agence de l'UE pour l'asile.
Au cours du début d'année,
"le paysage européen en matière d'asile a connu des bouleversements importants"
, note l'agence.
Cette réduction drastique ne
"s'explique quasiment pas par les changements politiques intervenus dans l'UE"
, sous forte pression pour durcir sa politique migratoire, relève-t-elle dans un rapport consulté par l'AFP.
Cette baisse est plutôt une conséquence directe du renversement du président Bachar al-Assad en décembre 2024: les Syriens constituaient depuis 10 ans la première nationalité parmi les demandeurs d'asile.
En quelques mois, leur nombre a chuté de deux-tiers. Les Vénézuéliens sont désormais premiers.
La France est le pays qui a reçu le plus de dossiers au cours de cette période, environ 77.000, juste devant l'Espagne et l'Allemagne. Ces demandes provenaient d'Ukraine, d'Afghanistan et de République démocratique du Congo.
Quelque 4,3 millions d'Ukrainiens fuyant l'invasion russe bénéficient par ailleurs d'une protection temporaire dans l'UE. Il s'agit là d'un statut distinct de l'asile.
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