
Donald Trump a signé un décret interdisant l’entrée aux États-Unis aux ressortissants de 12 pays, dont plusieurs États africains et à majorité musulmane, à partir du 9 juin. Le décret invoque des raisons de sécurité nationale, de politique étrangère et de lutte contre le terrorisme. Des restrictions partielles sont également imposées à sept autres pays. La Maison-Blanche justifie cette mesure par le risque de dépassement de visa. Amnesty International dénonce une décision "discriminatoire, raciste et cruelle". Cette décision survient après une attaque survenue dans le Colorado, imputée à un suspect d’origine égyptienne, bien que l’Égypte ne soit pas concernée par le décret.
Le président américain Donald Trump a signé, mercredi, un décret interdisant l'entrée sur le sol américain aux ressortissants de 12 pays, principalement africains et à majorité musulmane, à compter du lundi 9 juin. L'information a été rapportée par plusieurs médias français et africains.
Cette décision était attendue, selon Jeune Afrique, qui rappelle que Trump avait déjà instauré un premier "travel ban" ciblant les pays musulmans durant son précédent mandat.
En plus de ces interdictions totales, Donald Trump a imposé des restrictions partielles pour les ressortissants du Burundi, de Cuba, du Laos, de la Sierra Leone, du Togo, du Turkménistan et du Venezuela. Les citoyens de ces pays ne pourront pas s’installer de manière permanente aux États-Unis, ni obtenir de visas touristiques ou étudiants, selon Jeune Afrique.
Dans une vidéo publiée sur ses réseaux sociaux et ceux de la Maison-Blanche, Donald Trump affirme que cette décision fait suite à l’attaque survenue le 1er juin dans le Colorado, lors d’un rassemblement de soutien aux otages détenus à Gaza, ayant fait plusieurs blessés. Le suspect, un homme d’origine égyptienne, a été identifié par CNN. Pourtant, l’Égypte ne figure pas sur la liste des pays visés par ce nouveau décret.