
Soumise à un blocus strict et à des frappes continues, la bande de Gaza fait face à une pénurie croissante de carburant qui paralyse de plus en plus le système de santé local.
Actuellement, les hôpitaux encore fonctionnels dépendent exclusivement de générateurs, faute d’approvisionnement stable en électricité. Mais l’interdiction israélienne d’acheminer suffisamment de carburant, de médicaments et d’aide humanitaire constitue une menace directe pour la survie des patients.
Offensive israélienne: un bilan humain de plus en plus lourd
Sur le terrain, l’armée israélienne poursuit ses frappes visant écoles, hôpitaux et camps de déplacés, aggravant la catastrophe humanitaire dans la bande de Gaza.
Après une trêve temporaire entrée en vigueur le 19 janvier, les opérations militaires ont repris le 18 mars, avec des attaques massives menées contre plusieurs secteurs civils.
Le 27 mai, de nouvelles attaques ont visé les zones de distribution de l’aide humanitaire, assurée par la Fondation de l’aide humanitaire de Gaza, une structure soutenue par Israël et les États-Unis, faisant 583 morts et 4 186 blessés supplémentaires.