
Pour lutter contre la pollution atmosphérique, le Vietnam prévoit d’interdire les scooters à essence dans le centre d’Hanoï à partir du 1er juillet 2026, selon une directive gouvernementale publiée à la mi-juillet.
Une décision qui bouleverse les habitudes des habitants, pour qui le deux-roues est un mode de transport incontournable.
Un fardeau économique pour les foyers modestes
Les autorités ont promis un soutien financier, avec une aide d’environ 100 euros par véhicule pour encourager la conversion à l’électrique. Mais pour de nombreux habitants, comme Tran Van Tan, livreur pour l’application Grab, la mesure reste difficile à appliquer:
La durée de vie des batteries ne va pas répondre aux besoins pour des trajets de longue distance. Le coût est tout simplement trop élevé.
Une urgence sanitaire et environnementale
Des doutes persistants sur la faisabilité
D’autres villes comme Ho Chi Minh-Ville envisagent des mesures similaires, mais l’expérience d’Hanoï servira sans doute de test grandeur nature sur la faisabilité d’une transition écologique à grande échelle dans un pays encore très dépendant des deux-roues à essence.