Interpol désactive plus de 20.000 adresses de cybercriminalité en Asie et en Océanie

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Une vaste opération policière internationale a conduit à l’arrestation de 32 suspects et à la neutralisation de milliers d’outils de cyberattaque.

Interpol a annoncé mercredi avoir désactivé plus de 20.000 adresses IP et domaines malveillants utilisés pour le vol de données personnelles sur Internet, dans le cadre d’une vaste opération menée en Asie et en Océanie avec la participation de 26 pays.

32 suspects ont été arrêtés, selon un communiqué de l’organisation basée à Lyon.

Baptisée

"Operation Secure"

, cette campagne coordonnée a également mobilisé les entreprises de cybersécurité Group-IB, Kaspersky et Trend Micro, qui ont fourni des renseignements techniques essentiels aux autorités locales sur des activités de cybercriminalité à grande échelle.

Arrestations dans plusieurs pays

Parmi les 32 individus interpellés, 18 ont été arrêtés au Vietnam, 12 au Sri Lanka et deux à Nauru, selon Interpol. Ces personnes sont soupçonnées d’avoir participé à des activités illégales telles que l’hameçonnage (phishing), la diffusion de maliciels espions, ou encore le vol de données bancaires et d’identifiants d’accès à des comptes ou à des portefeuilles de cryptomonnaies.

Des centaines de milliers de victimes

Interpol estime à plus de 216.000 le nombre de victimes ou victimes potentielles de ces réseaux cybercriminels. Les autorités locales ont pu prévenir les personnes concernées, leur permettant de changer leurs mots de passe, geler leurs comptes ou encore supprimer des accès non-autorisés.

Parmi les actions exemplaires, la police de Hong Kong a traité plus de 1.700 signalements transmis par Interpol, identifiant 117 serveurs de commande et de contrôle exploités par 89 fournisseurs d’accès Internet pour orchestrer des campagnes de phishing, d’arnaques en ligne et d’autres attaques ciblées.

Une coopération internationale renforcée

Cette opération illustre le renforcement de la coopération entre les polices nationales et les acteurs privés du numérique pour contrer l’essor mondial de la cybercriminalité. Interpol souligne l’importance de cette collaboration pour détecter, neutraliser et démanteler les infrastructures numériques utilisées à des fins criminelles.