
Deux citoyens australiens, arrêtés par Israël alors qu’ils se trouvaient à bord du navire humanitaire Handala en route pour Gaza, ont été libérés et transférés à l’ambassade d’Australie en Jordanie, selon la coalition de la Flottille de la liberté. D’autres militants restent détenus et poursuivent une grève de la faim pour protester contre leurs conditions de détention. Le navire transportait de l’aide destinée à Gaza, où le blocus israélien aggrave une crise humanitaire déjà dramatique.
Deux ressortissants australiens arrêtés par les forces israéliennes à bord d’un navire humanitaire en route pour Gaza ont été libérés mercredi, a annoncé la coalition de la Flottille de la liberté.
Le navire Handala, transportant du lait infantile, de la nourriture et des médicaments, a été intercepté samedi soir près des côtes de Gaza. À son bord se trouvaient 21 civils non armés, dont des parlementaires, des médecins et des bénévoles.
Le centre juridique israélien Adalah a indiqué mardi soir que sept des quatorze militants encore détenus avaient été transférés à l’aéroport en vue de leur expulsion. Toutefois, en raison de retards administratifs, le centre n’était pas en mesure de confirmer leur situation actuelle.
Ces derniers mois, Israël a intercepté plusieurs navires d’aide humanitaire en route vers Gaza, souvent en haute mer. En juin, les forces israéliennes ont saisi le Madleen et arrêté 12 militants internationaux, dont la militante suédoise Greta Thunberg et l’eurodéputée française Rima Hassan. Un mois plus tôt, le MV Conscience avait été attaqué par des drones au large de Malte.
Israël impose un blocus à Gaza depuis 18 ans. Depuis le 2 mars dernier, toutes les frontières ont été fermées, empêchant l’acheminement de l’aide humanitaire, malgré les appels de la communauté internationale à les rouvrir.
Malgré les appels au cessez-le-feu, l’armée israélienne mène depuis le 7 octobre 2023 une offensive d’une extrême violence sur Gaza, ayant causé la mort de près de 60 000 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de justice.