Le président de la région Émilie-Romagne, Michele de Pascale.
La région d'Émilie-Romagne, dans le nord de l'Italie, a officiellement rompu tous ses liens institutionnels avec le gouvernement israélien, ont rapporté les médias locaux, samedi.
Cette décision intervient en réponse au génocide perpétré par Israël à Gaza et peu de temps après une décision similaire prise par la région des Pouilles, dans le sud de l'Italie.
Selon l'agence italienne ANSA, Michele De Pascale, président de la région Émilie-Romagne, a exhorté les autorités régionales à suspendre leurs relations avec toutes les entités liées au gouvernement israélien
"qui ne sont pas ouvertement et explicitement motivées par la volonté de mettre fin au massacre en cours, jusqu'à ce que le respect du droit international soit rétabli".
De Pascale a déclaré que la décision a été prise en prenant en considération la violence en cours à Gaza, qui affecte gravement les civils, ainsi que les récents événements dramatiques à Rafah et les poursuites engagées par la Cour pénale internationale contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
De Pascale a souligné que leur décision est dirigée contre le gouvernement israélien actuel, et non contre le peuple israélien.
Ce développement reflète une tendance plus large en Italie, avec le président de la région des Pouilles, Michele Emiliano, qui a également annoncé sur X, jeudi, qu'ils avaient rompu les liens avec le gouvernement de Netanyahu
"en raison du génocide en cours contre des personnes sans défense".
Vendredi, dans un message publié sur Facebook, Matteo Lepore, maire de Bologne, chef-lieu de la région d'Émilie-Romagne, a également exhorté toutes les institutions municipales à rompre leurs liens avec le gouvernement israélien.
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