
Le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR) a condamné, mercredi, les attaques israéliennes répétées contre le camp de réfugiés de Jabalia à Gaza, exprimant sa déception face au refus de l'administration Biden d'exiger un cessez-le-feu dans le conflit entre Israël et le Hamas.
Benyamin Netanyahou ne tue pas accidentellement des civils dans le camp de réfugiés de Jabalia jour après jour; il le fait manifestement de manière délibérée.
Une série de frappes aériennes israéliennes, menées mardi, sur le camp de réfugiés de Jabalia, dans la Bande de Gaza, a fait des centaines de victimes, selon le ministère de l'Intérieur de l'enclave assiégée.
Les forces d'occupation israéliennes ont bombardé le camp densément peuplé pour la deuxième journée consécutive, mercredi, tuant et blessant des dizaines de personnes, selon les autorités palestiniennes.
L'armée israélienne a intensifié ses attaques aériennes et terrestres sur la Bande de Gaza, soumise à une campagne implacable de frappes aériennes depuis que le mouvement de résistance palestinien Hamas a lancé une offensive transfrontalière surprise le 7 octobre dernier.
Outre le grand nombre de victimes et de personnes déplacées, les approvisionnements en produits de base sont de plus en plus rares pour les 2,3 millions d'habitants de la Bande de Gaza, en raison du siège imposé par Israël.