Un mois après la prise du pouvoir par le Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP), la tension est toujours vive au Niger.
Lors d'un sommet extraordinaire tenu le 10 août dernier à Abuja, la Communauté économique des États de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO) avait envisagé l'envoi d'une force au Niger pour rétablir l'ordre constitutionnel, en libérant le président déchu Mohamed Bazoum.
Cette position de la CEDEAO a évolué après la rencontre , le samedi 19 août, entre son médiateur Abdusalami Abubuakar et les nouvelles autorités nigériennes. La voie de la négociation semble désormais privilégiée.
Lors d'un point de presse animé vendredi au siège de l'organisation à Abuja, le président de la Commission de la CEDEAO, Omar Alieu Touray, a indiqué qu'il n'a pas été envisagé d'employer la force pour le rétablissement de l'ordre constitutionnel au Niger.
Mardi, la radio publique algérienne avait annoncé que l'Algérie avait rejeté une demande de Paris pour l'utilisation de l'espace aérien algérien en vue d'une intervention militaire contre le Niger. Les autorités françaises avait démenti cette information.