
Lors de son intervention au Forum politique de haut niveau sur le développement durable, lundi, Guterres a exprimé son indignation face aux “fusillades de masse et aux meurtres de personnes en quête d’assistance humanitaire pour leurs proches”, qu’il a qualifiés d’“actes atroces et inhumains”. Il a déclaré les condamner “sans réserve”.
Il a ainsi appelé à intensifier les efforts pour instaurer la paix au Moyen-Orient, plaidant notamment pour “un cessez-le-feu immédiat à Gaza” et “la libération sans délai de tous les otages”. Il a également réclamé un accès humanitaire “sans restriction” dans l’enclave palestinienne.
D’après le ministère de la Santé de Gaza, depuis octobre 2023, 86 personnes, dont 76 enfants, sont mortes de faim et de déshydratation. Le bureau des médias du gouvernement local a alerté sur une situation dramatique, affirmant que la région est “au bord d’une hécatombe” après plus de 140 jours de fermeture quasi complète des points de passage.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Par ailleurs, Israël fait également l’objet de poursuites pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de justice (CIJ) en lien avec sa guerre contre le territoire palestinien.