Le SG de l'ONU condamne l'assassinat "atroce et inhumain" de demandeurs d'aide à Gaza

La rédaction avec
10:0822/07/2025, Salı
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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit israélo-iranien au siège des Nations unies à New York, le 20 juin 2025.
Crédit Photo : ANGELA WEISS / AFP
Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur le conflit israélo-iranien au siège des Nations unies à New York, le 20 juin 2025.

Lors de son intervention au Forum politique de haut niveau sur le développement durable, lundi, Guterres a exprimé son indignation face aux “fusillades de masse et aux meurtres de personnes en quête d’assistance humanitaire pour leurs proches”, qu’il a qualifiés d’“actes atroces et inhumains”. Il a déclaré les condamner “sans réserve”.

Le chef de l’ONU a insisté sur le lien étroit entre paix et développement, soulignant que
“les conflits à travers le monde rendent les Objectifs de développement durable encore plus difficiles à atteindre”.

Il a ainsi appelé à intensifier les efforts pour instaurer la paix au Moyen-Orient, plaidant notamment pour “un cessez-le-feu immédiat à Gaza” et “la libération sans délai de tous les otages”. Il a également réclamé un accès humanitaire “sans restriction” dans l’enclave palestinienne.


D’après le ministère de la Santé de Gaza, depuis octobre 2023, 86 personnes, dont 76 enfants, sont mortes de faim et de déshydratation. Le bureau des médias du gouvernement local a alerté sur une situation dramatique, affirmant que la région est “au bord d’une hécatombe” après plus de 140 jours de fermeture quasi complète des points de passage.


Depuis le début du conflit en octobre 2023, l’armée israélienne a tué près de 59 000 Palestiniens à Gaza, en majorité des femmes et des enfants. Les bombardements constants ont ravagé l’enclave, détruit son système de santé et plongé la population dans une situation humanitaire critique, proche de la famine.

En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et de son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza. Par ailleurs, Israël fait également l’objet de poursuites pour “crime de génocide” devant la Cour internationale de justice (CIJ) en lien avec sa guerre contre le territoire palestinien.


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