
Vingt-cinq pays, dont le Royaume-Uni, l’Australie, le Japon et plusieurs membres de l’Union européenne, ont dénoncé lundi le “massacre inhumain” de civils à Gaza perpétré par Israël, appelant à une cessation immédiate des hostilités dans l’enclave palestinienne assiégée.
Dans une déclaration conjointe, les ministres des Affaires étrangères de ces pays, accompagnés de la commissaire européenne à la gestion des crises et à l’égalité, Hadja Lahbib, ont exprimé leur profonde inquiétude face à l’aggravation dramatique de la situation humanitaire. Selon eux, la souffrance des civils de Gaza a atteint un niveau insoutenable.
Ils critiquent sévèrement le mode de distribution de l’aide humanitaire mis en place par le gouvernement israélien, le qualifiant de dangereux, déstabilisateur et humiliant pour la population, qu’il prive de sa dignité fondamentale.
Les signataires appellent Israël à respecter pleinement ses obligations au regard du droit international humanitaire.
La déclaration, soutenue par les chefs de la diplomatie de pays comme l’Australie, le Canada, la France, l’Espagne, l’Italie, la Suède, la Suisse, ainsi que d’autres États européens et alliés, condamne également la détention d’otages par le Hamas. Ils demandent leur libération immédiate et sans condition. Parmi environ 250 Israéliens enlevés lors de l’attaque du 7 octobre 2023, une vingtaine seraient encore en vie.
Les signataires pressent également le gouvernement israélien de lever sans délai les restrictions à l’entrée de l’aide humanitaire, et d’autoriser les Nations unies ainsi que les ONG à opérer en toute sécurité et efficacité.
Ils rappellent à toutes les parties leur devoir de protéger les civils et de respecter pleinement le droit international humanitaire. Le projet israélien de transférer des Palestiniens vers une prétendue “ville humanitaire” est fermement rejeté, étant considéré comme une violation flagrante du droit international.
Enfin, les pays signataires réaffirment leur plein soutien aux efforts de médiation entrepris par les États-Unis, le Qatar et l’Égypte en vue d’un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et durable.