
L’Irak a décidé de fermer son espace aérien lundi, suite à une attaque iranienne visant la base américaine d’Al-Udeid au Qatar, en représailles à des frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens.
L’annonce a été faite par le porte-parole du ministère irakien des Transports, Maitham al-Safi, dans un communiqué relayé par l’agence de presse officielle irakienne.
Cette mesure intervient dans un contexte de forte escalade militaire. Lundi, l’Iran a lancé des missiles sur la base d’Al Udeid au Qatar, marquant le début de l’opération baptisée Bashayer Al-Fath, selon la chaîne d’État iranienne Press TV.
Les forces armées iraniennes ont qualifié cette attaque de “puissante et destructrice”, menée en riposte aux actions militaires américaines.
Cette série d’événements fait suite à une opération américaine autorisée par le président Donald Trump, qui a ordonné dimanche matin des frappes contre trois sites nucléaires iraniens. Des bombardiers furtifs B-2 ont largué des bombes anti-bunkers sur le complexe de Fordo, tandis que des missiles de croisière lancés depuis des sous-marins ont visé les installations de Natanz et Ispahan.
Depuis le 13 juin, Israël mène également des frappes contre des installations nucléaires, des bases militaires, des hauts responsables et des scientifiques iraniens. En réponse, l’Iran riposte par des tirs de missiles balistiques et des attaques de drones contre des cibles militaires et de renseignement israéliennes, causant des pertes humaines des deux côtés.