
Le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé jeudi sa profonde inquiétude face à l’aggravation rapide de la situation humanitaire dans la bande de Gaza. Il a mis en garde contre l’effondrement imminent des infrastructures essentielles, en raison du manque de carburant et des frappes israéliennes continues visant les civils.
Dans un communiqué diffusé par son porte-parole, Stéphane Dujarric, Guterres se dit "consterné par l’escalade de la crise humanitaire". Il dénonce notamment les récentes attaques visant des lieux de refuge pour personnes déplacées et des zones où la population tente d’accéder à la nourriture, qui ont fait de nombreux morts et blessés parmi les Palestiniens.
Le chef de l’ONU a fermement condamné les pertes civiles, soulignant qu’en une seule journée cette semaine, près de 30 000 personnes ont été forcées de fuir à nouveau, sans destination claire et avec des ressources quasi inexistantes en matière d’abris, de nourriture, de soins ou d’eau potable.
Il a réaffirmé que, conformément au droit international humanitaire, les civils doivent être protégés et leurs besoins essentiels doivent être satisfaits. Guterres a également renouvelé son appel pour un accès humanitaire complet, sécurisé et durable, afin que l’aide parvienne à ceux qui en sont privés depuis bien trop longtemps.
Il a rappelé que l’ONU dispose d’un plan opérationnel solide, fondé sur les principes humanitaires, permettant de livrer une aide vitale de manière sûre et à grande échelle, partout où se trouvent les civils.
Enfin, Antonio Guterres a réitéré son appel en faveur d’un cessez-le-feu permanent immédiat, ainsi que pour la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages.