
La Corée du Sud a signalé une nouvelle faille de sécurité impliquant la marque de luxe Louis Vuitton, tandis que les autorités ont infligé une amende à l’opérateur télécom SK Telecom pour une fuite de données massive survenue plus tôt cette année.
Le 8 juin, des tiers ont temporairement accédé aux systèmes de Louis Vuitton, exposant certaines informations personnelles de clients. La marque a confirmé l’incident après l’avoir découvert mercredi, précisant que les données compromises pourraient inclure noms, coordonnées et autres informations fournies par les clients, sans toutefois concerner les données sensibles telles que les mots de passe ou numéros de carte bancaire.
Une série d'incidents dans le secteur du luxe
Louis Vuitton n’est pas un cas isolé : Dior avait présenté ses excuses en mai pour une violation survenue en janvier, tandis que Tiffany & Co. avait également rapporté une fuite de données en avril. Cette recrudescence d’incidents met en lumière la vulnérabilité croissante des marques de luxe face aux cybermenaces.
SK Telecom sanctionnée après un vol massif de données
Le ministère des Sciences et des TIC a déclaré qu’il allait imposer une amende de moins de 30 millions de wons (environ 21.600 dollars américains) à SK Telecom, l'accusant de ne pas avoir protégé correctement les données des utilisateurs, et de ne pas avoir signalé à temps les infections par logiciels malveillants aux autorités compétentes.
L’opérateur pourrait également faire l’objet d’une enquête plus approfondie pour violation présumée d’un ordre de préservation des données.
Un climat de cybersécurité sous pression
Ces événements illustrent la montée en puissance des menaces numériques en Asie et la difficulté croissante des entreprises – y compris les géants du luxe et des télécoms – à protéger les données de leurs clients face à des attaques de plus en plus sophistiquées.