
Une étude scientifique publiée jeudi alerte sur les conséquences écologiques de l’exploitation minière en haute mer, qui pourrait perturber durablement les écosystèmes marins, du plancher océanique jusqu’aux grands prédateurs comme l’espadon et les requins.
Commandée par The Metals Company, société canadienne qui projette d’exploiter les nodules polymétalliques riches en manganèse, nickel et cobalt dans le Pacifique, cette recherche a été menée par l’organisme australien de recherche scientifique CSIRO. Montant de l’étude : environ un million de dollars.
Impacts sévères sur la faune benthique
Si certaines espèces montrent un rétablissement partiel en un an, d’autres, notamment les filtreurs ou les micro-organismes vivant dans les sédiments, ne se remettent quasiment pas des perturbations.
Risques de contamination chez les prédateurs
Le rapport s’inquiète également de la bioaccumulation de métaux toxiques dans les organismes de la faune pélagique. Après une exposition prolongée aux panaches de sédiments remobilisés par les machines minières, les chercheurs ont simulé des taux de contamination inquiétants.