
Des autocollants portant les messages “Stop Israel” et “Free Gaza” ont été apposés ces derniers jours sur plusieurs feux rouges à Lyon et dans sa périphérie.
Les expressions militantes dans l'espace public, en particulier celles prenant pour support des éléments urbains ou des symboles institutionnels, suscitent régulièrement des débats sur les limites de la liberté d'expression, le vandalisme et la politisation de l'espace urbain.
Aucune réaction n'a, à ce jour, été émise par la municipalité de Lyon ou par les autorités préfectorales.
Situation humanitaire à Gaza
Pour rappel, depuis la reprise des hostilités par Tel Aviv le 18 mars 2025, après un cessez-le-feu, les attaques israéliennes ont tué près de 6 000 Palestiniens, portant le bilan total à Gaza à plus de 57 000 morts, depuis le début du conflit en octobre 2023, suite à une attaque du Hamas.
La majorité des victimes palestiniennes sont des civils, notamment des enfants et des femmes. Malgré les condamnations internationales, les violations israéliennes persistent, aggravant la situation humanitaire déjà critique.
Pour rappel, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël, le 26 janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide à l'encontre des Palestiniens à Gaza et de permettre l'accès à l'aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d'arrêt, notamment contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza. Ce dernier est toujours à la tête du gouvernement israélien.
Par ailleurs, Israël bloque l'entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, invoquant des raisons de sécurité. Quelques autorisations minimes de passage de l'aide humanitaire ont été accordées, mais celles-ci demeurent largement insuffisantes pour répondre aux besoins de la population gazaouie.