Lyon : des autocollants "Stop Israel" et "Free Gaza”"apposés sur des feux rouges

16:523/07/2025, Perşembe
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Un feu tricolore affiche "Free Gaza", à Lyon, en France, le 17 juin 2025.
Crédit Photo : X /
Un feu tricolore affiche "Free Gaza", à Lyon, en France, le 17 juin 2025.

Des autocollants portant les messages “Stop Israel” et “Free Gaza” ont été apposés ces derniers jours sur plusieurs feux rouges à Lyon et dans sa périphérie.

Par voie d'une publication sur Instagram, le collectif “lafosseauxlyons2” affirme que ces collages ont été réalisés par
“plusieurs militant.es et sympathisant.es de la lutte de libération palestinienne”.
L'objectif déclaré de l'action est de condamner
“le génocide à Gaza orchestré par Israël”
, selon les termes employés dans la publication.

Le visuel détourné reprend le symbole du feu rouge circulaire et y intègre le message “STOP ISRAEL” en lettres blanches sur fond rouge. Plusieurs photographies et vidéos, dont l'une montre un feu de circulation dans une rue du centre-ville, ont été diffusées pour documenter cette campagne. Le collectif assure que ces stickers “
originaux ont été retrouvés sur plusieurs feux de la ville et sa banlieue”.

Cette action de communication visuelle s'inscrit dans une série de mobilisations pro-palestiniennes qui se sont multipliées en France depuis le début de l'attaque israélienne sur Gaza.

Les expressions militantes dans l'espace public, en particulier celles prenant pour support des éléments urbains ou des symboles institutionnels, suscitent régulièrement des débats sur les limites de la liberté d'expression, le vandalisme et la politisation de l'espace urbain.


Aucune réaction n'a, à ce jour, été émise par la municipalité de Lyon ou par les autorités préfectorales.


Situation humanitaire à Gaza


Pour rappel, depuis la reprise des hostilités par Tel Aviv le 18 mars 2025, après un cessez-le-feu, les attaques israéliennes ont tué près de 6 000 Palestiniens, portant le bilan total à Gaza à plus de 57 000 morts, depuis le début du conflit en octobre 2023, suite à une attaque du Hamas.


La majorité des victimes palestiniennes sont des civils, notamment des enfants et des femmes. Malgré les condamnations internationales, les violations israéliennes persistent, aggravant la situation humanitaire déjà critique.


Pour rappel, la Cour internationale de Justice (CIJ) a ordonné à Israël, le 26 janvier 2024, de prévenir tout acte de génocide à l'encontre des Palestiniens à Gaza et de permettre l'accès à l'aide humanitaire. De son côté, la Cour pénale internationale (CPI) a émis, le 21 novembre 2024, plusieurs mandats d'arrêt, notamment contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis dans la bande de Gaza. Ce dernier est toujours à la tête du gouvernement israélien.


Par ailleurs, Israël bloque l'entrée de toute aide humanitaire dans la bande de Gaza, invoquant des raisons de sécurité. Quelques autorisations minimes de passage de l'aide humanitaire ont été accordées, mais celles-ci demeurent largement insuffisantes pour répondre aux besoins de la population gazaouie.


Ce blocus a été condamné par plusieurs ONG, dont Médecins du monde, Oxfam et le Norwegian Refugee Council, qui alertent sur un
"effondrement total"
de l'aide humanitaire et dénoncent
"l'un des pires échecs humanitaires de notre génération".
Dans ce contexte, le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a réaffirmé qu'
"aucune aide humanitaire n'entrera à Gaza".

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