La ministre française de la Culture, Rachida Dati, assiste à une audition sur le projet de loi de finances 2026, à l'Assemblée nationale, chambre basse du Parlement français, à Paris, le 29 octobre 2025.
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a annoncé vendredi que des dispositifs anti-intrusion et anti-voiture bélier seraient installés au musée du Louvre avant la fin de l’année 2025. Cette décision fait suite au cambriolage spectaculaire du 19 octobre, au cours duquel plusieurs joyaux de la Couronne ont été dérobés dans la galerie d’Apollon.
L’enquête administrative, menée en urgence après le vol, a mis en évidence une
"sous-estimation chronique des risques"
au sein du musée, selon la ministre.
"Cela fait plus de vingt ans que les risques d’intrusion et de vol ont été structurellement sous-estimés. On ne peut pas continuer comme ça"
, a-t-elle déclaré sur TF1.
Parmi les premières mesures annoncées figure la pose de barrières anti-intrusion et de bornes anti-voiture bélier sur la voie publique entourant le musée.
Rachida Dati a précisé que ces aménagements répondent directement aux conclusions de l’enquête : la nacelle utilisée par les cambrioleurs avait pu s’installer sans obstacle sous la fenêtre de la galerie d’Apollon, facilitant l’effraction.
Renforcement des effectifs
Renforcement des effectifs
La ministre a également demandé à la présidente du musée, Laurence des Cars, de réunir un conseil d’administration d’urgence pour repenser la gouvernance interne.
"Il faut créer une direction de la sûreté et de la sécurité directement rattachée à la présidence, afin d’avoir une vision globale des risques et une stratégie cohérente"
, a-t-elle indiqué.
Enfin, Rachida Dati a promis un renforcement des effectifs et de la formation des agents chargés de la surveillance, ainsi qu’une modernisation des équipements de sécurité, jugés
"inadaptés, obsolescents ou inexistants"
.
Pour rappel, le 19 octobre courant, quatre individus déguisés en ouvriers ont pénétré dans la galerie d’Apollon du Louvre à l’aide d’une nacelle élévatrice. En moins de huit minutes, ils ont brisé deux vitrines et dérobé huit à neuf joyaux de la Couronne, dont un diadème de l’impératrice Eugénie.
Le butin, estimé à près de 88 millions d’euros, n’a pas encore été retrouvé. Plusieurs suspects ont depuis été interpellés et mis en examen, tandis que les mesures de sécurisation du site sont désormais une priorité nationale.
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