L’Égypte, l’Iran et l’AIEA discutent des moyens de promouvoir des solutions pacifiques au programme nucléaire de Téhéran

La rédaction avec
15:5231/10/2025, Cuma
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Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty
Crédit Photo : Khaled DESOUKI / AFP
Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty

Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Badr Abdelatty, s’est entretenu avec son homologue iranien Abbas Araghchi et le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, afin d’examiner les moyens de renforcer la sécurité et la stabilité régionales à travers des solutions pacifiques concernant le programme nucléaire iranien, a annoncé vendredi le ministère égyptien des Affaires étrangères.

Selon un communiqué, Abdelatty a eu jeudi des entretiens téléphoniques séparés avec Araghchi et Grossi pour suivre l’évolution du dossier nucléaire iranien. Les discussions ont porté sur la nécessité de promouvoir la stabilité régionale par la voie diplomatique.


Le ministre a souligné l’importance de maintenir un dialogue constructif entre Téhéran et l’AIEA et de reprendre la coopération fondée sur l’accord signé au Caire le 9 septembre, appelant à intensifier les consultations entre les différentes parties dans les semaines à venir.


Cet accord, annoncé le 9 septembre sous médiation égyptienne, avait permis de relancer une coopération suspendue depuis juin 2025 entre l’Iran et l’AIEA.

Le ministère précise que ces échanges s’inscrivent dans le cadre des directives du président Abdel Fattah al-Sissi, visant à favoriser la désescalade et à encourager le dialogue au Moyen-Orient.


Le 18 octobre, Abdelatty avait déjà eu des discussions similaires avec Araghchi, Grossi et l’envoyé spécial américain pour le Moyen-Orient, Steve Witkoff, afin d’explorer les pistes de résolution de la crise nucléaire iranienne.


Les participants étaient convenus de poursuivre le suivi des efforts en cours et d’étudier les propositions en vue d’une avancée.


Ces discussions avaient eu lieu peu après l’annonce de l’expiration de la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui avait entériné en 2015 le Plan d’action global commun (JCPOA), limitant le programme nucléaire iranien en échange d’une levée partielle des sanctions.


En août, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne avaient activé le mécanisme de "retour automatique" des sanctions (snapback), accusant Téhéran de violations de l’accord, après le retrait unilatéral des États-Unis.


Alors que l’Iran affirme que son programme nucléaire a des objectifs strictement civils, plusieurs pays occidentaux, dont Israël et les États-Unis, l’accusent de vouloir se doter de l’arme atomique.


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