La maladie de Parkinson est, avec celle d'Alzheimer, l'une des principales pathologies à frapper le cerveau. Mais on ignore encore largement ce qui provoque ce mal insidieux au fil duquel le patient perd peu à peu ses capacités de mouvement.
Cela en fait l'une des principales maladies neurodégénératives, ces pathologies qui affectent peu à peu le fonctionnement des neurones jusqu'à devenir extrêmement invalidantes.
Par contraste avec la plus fréquente, celle d'Alzheimer, la maladie de Parkinson ne provoque pas forcément de démence, bien que de tels effets puissent exister.
Au fil d'une évolution de plusieurs années, le patient perd en effet peu à peu une large partie de sa capacité à bouger et peut, au stade final, devoir rester alité ou vivre en chaise roulante.
A ce titre, les spécialistes rappellent régulièrement que la maladie est loin de se résumer aux tremblements, le symptôme le plus connu par le grand public.
Les traitements existants se concentrent donc sur la dopamine. Le plus courant, la L-dopa, stimule la production de celle-ci dans le cerveau. Mais il présente d'importants effets indésirables, avec des mouvements incontrôlés, et il n'interrompt pas la maladie.
Beaucoup de chercheurs soupçonnent que le déclencheur de la maladie n'est pas à chercher dans le cerveau, mais d'autres parties du corps comme l'intestin ou le nez. L'incertitude demeure néanmoins.
On sait, en tout cas, que la maladie n'a qu'une faible composante génétique: seuls 15% des malades ont des antécédents familiaux, selon l'Inserm. Parmi les facteurs de risques, un lien a été clairement établi avec l'exposition à certains pesticides.