Un nouveau robot américain va tenter de se poser sur la Lune

10:066/03/2025, jeudi
AFP
L’atterrissage d’Athena est prévu à 17h32 GMT près du Pôle sud lunaire, une région convoitée pour ses réserves de glace.
Crédit Photo : X /
L’atterrissage d’Athena est prévu à 17h32 GMT près du Pôle sud lunaire, une région convoitée pour ses réserves de glace.

Après le succès d’Intuitive Machines en février 2024, une nouvelle tentative d’alunissage privé est prévue ce jeudi avec Athena, la sonde de l’entreprise texane.

Ce défi intervient seulement quelques jours après l’exploit de Firefly Aerospace, confirmant la montée en puissance du secteur privé dans l’exploration spatiale.


Un atterrissage stratégique au Pôle sud lunaire


L’atterrissage d’Athena est prévu à 17h32 GMT près du Pôle sud lunaire, une région convoitée pour ses réserves de glace. Cette mission constitue une seconde chance pour Intuitive Machines, après que son premier robot, Odysseus, ait connu une arrivée brutale à cause d’un problème de navigation.


La réussite de cette mission permettrait à l’entreprise de devenir la première à s’approcher d’aussi près du Pôle sud, une zone clé pour l’avenir des missions lunaires habitées.


Une mission scientifique et technologique ambitieuse


  • Analyse du sol: Athena embarque plusieurs instruments pour détecter la présence d’eau et d’autres ressources exploitables.
  • Exploration inédite: Un petit robot, Grace (hommage à la mathématicienne Grace Hopper), est conçu pour bondir afin d’accéder à des terrains difficiles.
  • Réseau mobile sur la Lune: Un dispositif à bord doit tester la mise en place d’un réseau cellulaire 4G.

Ces expériences visent à préparer le terrain pour les prochaines missions humaines du programme Artémis de la NASA.


Un contexte géopolitique et spatial tendu


Si Intuitive Machines parvient à alunir, cela marquera une avancée majeure pour les États-Unis, alors que la Chine et d’autres nations multiplient leurs projets lunaires.


Cependant, l’avenir du programme Artémis reste incertain. Donald Trump, candidat à l’élection présidentielle, a exprimé son scepticisme sur la nécessité de retourner sur la Lune avant d’envoyer des astronautes sur Mars. Il a réitéré son souhait de voir le drapeau américain planté sur la planète rouge.

Malgré les incertitudes, la conquête lunaire s’accélère. Après l’Inde en 2023, les États-Unis cherchent à s’imposer comme leader de l’exploration lunaire et à poser les bases d’une présence humaine durable.


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