L'entreprise japonaise ispace vise un atterrissage de sa sonde lunaire en juin

12:054/03/2025, الثلاثاء
AFP
L'atterrisseur japonais iSpace HAKUTO-R a pris cette photo étonnante en orbite autour de notre Lune alors qu'une éclipse solaire se produisait sur Terre.
Crédit Photo : x /
L'atterrisseur japonais iSpace HAKUTO-R a pris cette photo étonnante en orbite autour de notre Lune alors qu'une éclipse solaire se produisait sur Terre.

La société japonaise ispace a annoncé mardi fixer au 6 juin la date cible d'atterrissage de sa sonde lunaire, après le succès de son "compagnon de fusée", un vaisseau spatial d’une entreprise américaine.

Un second essai pour ispace après un échec en 2023


Le robot spatial Resilience d'ispace a été envoyé dans l’espace en janvier à bord de la fusée Falcon 9 de SpaceX, en même temps que Blue Ghost, développé par l’entreprise Firefly Aerospace, qui a réussi son atterrissage lunaire dimanche.


Blue Ghost est seulement la deuxième mission privée à atteindre cet objectif, et la première à y parvenir en position verticale, après qu’un autre module lunaire américain s’est renversé à son arrivée.

L’entreprise nippone ispace, dont un appareil avait échoué à alunir en douceur en 2023, espère désormais connaître son propre succès lunaire.


"Par rapport à la mission 1, la mission 2 se déroule aussi bien que l'on peut s'y attendre depuis le moment du lancement"
, a déclaré le PDG d’ispace, Takeshi Hakamada, dans un communiqué. Il a ajouté:

J'ai le sentiment que l'expérience et les connaissances acquises lors de la mission précédente ont été utilisées à bon escient.

Selon ispace, la fenêtre d’atterrissage est prévue entre le 6 et le 8 juin, selon les conditions.


Un voyage lunaire de plusieurs mois


Bien que Resilience et Blue Ghost aient été lancés par la même fusée, Resilience mettra quatre à cinq mois pour rejoindre la Lune. Il transportera plusieurs équipements, notamment:


  • Un rover
  • Des instruments scientifiques développés par différentes entreprises
  • Une maquette de maison réalisée par l’artiste suédois Mikael Genberg

L’objectif affiché par ispace est d’effectuer des démonstrations technologiques sur la surface lunaire.

Un défi technologique pour l'atterrissage lunaire


En 2023, ispace avait échoué lors d’une première tentative lorsque son alunisseur s’était écrasé sur la Lune.


L'atterrissage lunaire reste un défi majeur en raison de l’absence d’atmosphère, rendant l’utilisation de parachutes impossible. Les vaisseaux doivent s’appuyer sur des propulseurs contrôlés avec précision pour ralentir leur descente et éviter les obstacles du terrain lunaire.


La course privée vers la Lune s’accélère


Les entreprises privées rivalisent pour proposer des missions spatiales moins coûteuses et plus fréquentes que les programmes gouvernementaux.


En février 2024, la société américaine Intuitive Machines, basée à Houston, avait réussi à poser un engin sur la surface lunaire, une première mondiale pour une entreprise privée.

Jusqu’à présent, seuls quelques pays avaient réussi cet exploit, à commencer par l’Union soviétique en 1966. Bien que l’engin d’Intuitive Machines ait atterri sous un mauvais angle, il a réussi à transmettre des données et des images.


La société prévoit un nouvel alunissage avec sa sonde Athena, prévue pour le 6 mars. Elle vise un site situé plus au sud de la Lune que toutes les précédentes missions.

Athena embarquera:


  • Trois rovers
  • Une foreuse pour rechercher de la glace lunaire
  • Un drone sauteur, le premier du genre à être testé sur la Lune

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