Le scandale de Washington a secoué la scène politique américaine. Le 11 mars, Jeffrey Goldberg, rédacteur en chef du magazine The Atlantic, a révélé un incident de sécurité majeur dans un article qui a fait l'effet d'une bombe à Washington. Selon Goldberg, il aurait été accidentellement ajouté à un groupe sur l'application de messagerie cryptée Signal, composé de hauts responsables américains, y compris J.D. Vanve, vice-président des États-Unis, Michael Waltz, conseiller à la sécurité nationale, et Marco Rubio, sénateur républicain.
Le groupe discutaient des plans d'attaque du CentCom (Commandement central des États-Unis) contre les Housites au Yémen, dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient. Ces informations sensibles concernant des attaques militaires ont été envoyées par erreur à Goldberg. Ce dernier a alors alerté les autorités compétentes en précisant qu’il avait pris connaissance de détails hautement confidentiels, y compris les cibles et le timing des frappes.
Le scandale a provoqué de vives réactions au sein des cercles politiques américains. Les démocrates considèrent la fuite comme un incident de sécurité majeur, remettant en question la protection des informations classifiées. De leur côté, certains républicains estiment que ces types de discussions sont nécessaires dans le Bureau Ovale, et qu'il n’y a pas eu de violation de sécurité dans ce cas.
Paul Sperry, un autre journaliste conservateur, a évoqué que Waltz avait déjà été en contact avec Goldberg par le passé. Il a souligné que Waltz, pendant sa période au Comité de renseignement de la Chambre des représentants, avait été une source régulière pour Goldberg, suggérant que ce n'était pas un simple accident.
Le scandale met également en lumière la division au sein du gouvernement américain, entre républicains et démocrates, ainsi que la guerre d'influence interne qui se déroule à Washington, en particulier sur les questions du Moyen-Orient. Les accusations de violations de sécurité sont d’autant plus graves dans un contexte où les relations avec Israël sont particulièrement tendues, et où les secrets militaires peuvent affecter des vies humaines, tant américaines que palestiniennes.
L’affaire soulève des questions cruciales sur la gestion des informations sensibles et sur l’interférence des néoconservateurs dans les décisions politiques majeures. Alors que le génocide palestinien continue en Palestine occupée, et que des frappes israéliennes frappent régulièrement Gaza, l’incident met en lumière les dynamiques complexes du pouvoir à Washington et son influence sur le Moyen-Orient.
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