Microsoft va dissocier Teams de ses autres logiciels en Europe pour répondre aux exigences de l'UE

18:0816/05/2025, vendredi
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L'application Teams de la société américaine Microsoft affichée sur un téléphone portable.
Crédit Photo : MAURO PIMENTEL / AFP
L'application Teams de la société américaine Microsoft affichée sur un téléphone portable.

Le géant technologique américain Microsoft a annoncé qu’il allait dissocier Teams, sa plateforme de messagerie et de visioconférence, de sa suite bureautique Office en Europe, dans le cadre d’un engagement pris pour répondre aux préoccupations de la Commission européenne en matière de concurrence.

Selon un communiqué publié vendredi par la Commission européenne, Microsoft a proposé plusieurs engagements dans le cadre de l’enquête ouverte en 2023, laquelle visait à déterminer si le regroupement de Teams avec Office constituait une violation des règles de concurrence de l’Union européenne.


Parmi ces engagements, Microsoft propose:


  • de commercialiser des versions d’Office sans Teams à un prix réduit,
  • de permettre aux clients de modifier leurs contrats existants pour passer à des offres sans Teams,
  • d'améliorer l’interopérabilité de ses produits avec les solutions concurrentes à Teams,
  • de faciliter la portabilité des données en permettant aux utilisateurs de migrer facilement de Teams vers des plateformes concurrentes.

"La Commission invite les parties intéressées à faire part de leurs observations sur les engagements proposés par Microsoft"
, indique le communiqué.

Les engagements concernant l’interopérabilité et la portabilité des données seront valables 10 ans, tandis que les autres engagements s’appliqueront pendant 7 ans.

Pour rappel, la Commission européenne peut enquêter sur les pratiques anticoncurrentielles des entreprises opérant dans l’Union. Si des abus sont constatés, elle peut imposer des sanctions financières importantes, à moins que les entreprises concernées ne proposent des remèdes satisfaisants.


Avec cette offre de concessions, Microsoft cherche à clore l’enquête sans encourir de pénalité, en répondant aux préoccupations de l’exécutif européen.

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