Le logo du plus grand fabricant d'acier du Japon, Nippon Steel corporation, est visible devant le siège de la société à Tokyo, le 10 avril 2025.
Le titre du géant japonais de la sidérurgie Nippon Steel était en forte hausse lundi à l'ouverture de la Bourse de Tokyo, après l'annonce par Donald Trump d’un "partenariat" avec son concurrent américain U.S. Steel. L’action a terminé la journée en progression de 2,12 %, à 2.930 yens.
L'action Nippon Steel a gagné 2,12 % à 2.930 yens à l'issue de la séance, à 06h30 GMT, après avoir grimpé de plus de 7 % au tout début des échanges.
Ce bond est survenu après que le rapprochement longtemps retardé entre les deux géants de la sidérurgie a reçu l’assentiment de M. Trump, qui a annoncé vendredi un
"partenariat"
entre le groupe américain et son concurrent japonais, lequel tente de le racheter depuis plusieurs mois.
Un projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars
Un projet d’acquisition à 14,9 milliards de dollars
L’ancien président américain a indiqué que l’accord permettra à
"U.S. Steel de rester américain et de conserver son siège dans la grande ville de Pittsburgh"
, en Pennsylvanie, via un message publié sur Truth Social, son réseau social.
Début avril, Donald Trump avait relancé un processus de réexamen du projet de rachat de U.S. Steel par Nippon Steel, alors que son prédécesseur Joe Biden avait bloqué l’opération.
Les deux groupes avaient initialement annoncé en décembre 2023 un projet d'acquisition de 14,9 milliards de dollars, dette comprise.
Une opération sous surveillance stratégique
Une opération sous surveillance stratégique
Mais la Commission des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), chargée d’évaluer les conséquences en matière de sécurité nationale des rachats d’entreprises américaines par des entités étrangères, n’était pas parvenue à un consensus sur l’opération.
Le président Joe Biden avait formellement bloqué l’acquisition quelques semaines avant de quitter la Maison Blanche en janvier, invoquant des raisons de sécurité nationale.
Pendant sa campagne présidentielle, Donald Trump avait également insisté sur le fait que U.S. Steel devait rester sous pavillon américain.
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