
Le Centre palestinien pour les droits de l'homme (CPDH) a déclaré samedi que les femmes et les enfants dans la bande de Gaza sont parmi les groupes les plus "affectés" par la politique de famine que poursuit Israël depuis le 2 mars dernier.
Le bureau de presse gouvernemental avait précédemment rapporté, dans un communiqué publié samedi, 57 décès, principalement parmi les enfants, dus à la malnutrition, en plus d'une hausse des taux de mortalité liée aux maladies provoquées par la pénurie alimentaire et le manque de produits essentiels depuis le début du massacre.
Cette situation s'est accompagnée de la pénurie des produits de première nécessité sur les marchés, aggravant la souffrance des habitants qui peinent désormais à se procurer leur nourriture, tandis que les prix ont fortement augmenté.
Elle affecte aussi la croissance des enfants, les rendant plus vulnérables aux infections gastro-intestinales, à la maigreur extrême, à la perte de masse musculaire, et dans certains cas, à la mort.
Certains enfants souffrent également de nanisme et de retards dans leur développement mental et physique.
Avec le soutien total des États-Unis, Israël commet depuis le 7 octobre 2023 des crimes de génocide à Gaza, qui ont fait plus de 173 000 Palestiniens tués ou blessés, principalement des femmes et des enfants, ainsi que plus de 11 000 disparus, sans compter des centaines de milliers de déplacés internes.