France: L'homme qui a brûlé un coran dans une mosquée jugé en juillet

La rédaction avec
17:125/06/2025, jeudi
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Des manifestants tiennent des exemplaires du coran devant le consulat général de Suède à Istanbul le 22 janvier 2023.
Crédit Photo : Yasin AKGUL / AFP
Des manifestants tiennent des exemplaires du coran devant le consulat général de Suède à Istanbul le 22 janvier 2023.

Un homme de 27 ans, suivi pour troubles psychiatriques, a été déféré par le parquet de Lyon après avoir volé et brûlé un coran dans la mosquée Errahma à Villeurbanne. Il a reconnu les faits et sera jugé le 30 juillet prochain. L’acte intervient alors que les violences antimusulmanes ont augmenté de 72 % au premier trimestre 2025 par rapport à 2024, selon le ministère de l’Intérieur.

L’homme de 27 ans interpellé mardi soir après avoir volé et incendié un coran dans la mosquée Errahma à Villeurbanne a été déféré jeudi par le parquet de Lyon. Il avait été placé en garde à vue mercredi et a reconnu les faits qui lui sont reprochés, a rapporté Le Figaro, citant le parquet de Lyon.


Né en 1998 et de nationalité française, le suspect est poursuivi pour
"dégradation ou détérioration commise en raison de la race, l’ethnie, la nation ou la religion"
ainsi que pour vol. Décrit comme
"fragile psychologiquement"
, il fera l’objet d’une expertise psychiatrique avant son procès prévu le 30 juillet devant le tribunal judiciaire de Lyon.

Selon le parquet, il est suivi depuis plusieurs années pour des troubles psychiatriques, placé sous curatelle et hospitalisé à plusieurs reprises en milieu psychiatrique. Il est également bien connu des forces de l’ordre pour une vingtaine de délits de droit commun, ajoute la même source.


Les enquêteurs ont rapidement identifié l’individu grâce aux images de vidéosurveillance fournies par la mosquée Errahma.
Il s’était introduit à visage découvert dans le lieu de culte situé dans le centre-ville de Villeurbanne, d’où il avait dérobé un exemplaire du coran dans une salle de prière.

"Il l’a incendié, puis l’a déposé à l’extérieur de l’édifice avant de prendre la fuite"
, avait rapporté mardi le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) dans un communiqué, selon Le Figaro.

Ce nouvel acte intervient dans un contexte préoccupant. Durant les trois premiers mois de l’année 2025, les actes antimusulmans ont augmenté de 72 % par rapport à la même période en 2024, avec 79 cas recensés, selon les chiffres du ministère français de l’Intérieur.


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