
Une nouvelle attaque armée a visé jeudi les Forces armées maliennes à Mahou, dans la région de Sikasso, alors que les combats étaient toujours en cours. Elle survient après plusieurs assauts similaires ces derniers jours, notamment à Tessit (région de Gao), à Tanabougou et Sirakorola (région de Koulikoro), à Boulkessi (région de Douentza) et à Tombouctou. Le groupe affilié à Al-Qaïda JNIM a revendiqué l'une de ces attaques. En réponse, l’armée malienne a lancé plusieurs frappes aériennes, notamment à Diafarabé et Niagassadou, visant à affaiblir les capacités des groupes armés terroristes. Aucun bilan précis n’a été communiqué pour certaines offensives.
Cet assaut survient au lendemain d’une autre attaque, mercredi, contre une position de l’armée à Tessit, dans le cercle d’Ansongo, région de Gao, au nord du Mali. L’état-major a fait état de patrouilles aériennes déployées immédiatement après l’incident.
Le 1er juin, le camp militaire de Boulkessi, dans la région de Douentza (centre), a été attaqué par des groupes armés terroristes. L’assaut a été revendiqué par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (JNIM), affilié à Al-Qaïda et dirigé par Iyad Ag Ghali.
Le 2 juin, des combattants terroristes ont ciblé le camp Fort Cheick Sidi Békaye et l’aéroport de Tombouctou. Grâce à une réponse rapide des soldats maliens, 14 terroristes ont été neutralisés et 31 autres interpellés. Des armes, des véhicules et du matériel militaire ont été saisis.
Enfin, le 3 juin, l’état-major malien a annoncé une série de frappes aériennes dans le secteur de Diafarabé (région de Mopti) et à Niagassadou (région de Douentza), visant des refuges et des regroupements de groupes armés terroristes. Ces opérations ont, selon l’armée, désorganisé les plans des groupes terroristes et leur ont infligé de lourdes pertes.