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La Confédération générale du Travail (CGT) a appelé, ce samedi, les Français, à deux journées de mobilisation sociale contre la réforme des retraites.
Par voie de communiqué intitulé "Face au mépris, la mobilisation jusqu’au retrait !", le syndicat a souligné l'importance de
"poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques".
Notant que
"Le Président de la République a promulgué, dans la précipitation cette nuit, la réforme des retraites pourtant rejetée par le peuple français",
la CGT a ajouté que le chef d'État
"disposait de 15 jours pour procéder à la promulgation et pouvait donc utiliser cette période pour retirer ce projet et respecter ainsi la volonté populaire".
Dénonçant le
de l'Exécutif et le
"mépris des millions de travailleuses, de travailleurs"
qui ont exprimé leur rejet de la réforme, la CGT a rappelé que
"l'intersyndicale a fixé comme préalable le retrait de la réforme à toute nouvelle rencontre avec le Président et son gouvernement".
Faisant état de l'unité et de la détermination de l'intersyndicale, la CGT a appelé les Français
"à faire de la journée du 1er mai un moment historique de mobilisations",
ainsi qu'à
"poursuivre la mobilisation sous toutes ses formes pacifiques, notamment avec les temps forts par les territoires et professions les 20 et 28 avril".
Pour rappel, le chef d'État français a promulgué, dans la nuit de vendredi à samedi, le texte de loi portant réforme du système des retraites, après sa validation partielle par le Conseil constitutionnel, vendredi soir, notamment le report de l’âge de départ à la retraite de 62 à 64 ans d'ici à 2030 et l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein de 42 à 43 ans d’ici à 2027.
Cependant, les Sages ont décidé de censurer six dispositions du texte législatif, des
"cavaliers sociaux" qui
"n’avaient pas leur place dans la loi déférée"
qui est de nature financière, notamment les articles 2 et 3 du texte législatif, relatifs respectivement à
"l'index sénior" et au "CDI sénior".
Suite à l'invitation, vendredi, du Président français à une réunion à l'Élysée mardi prochain, l'intersyndicale a annoncé qu'elle n'acceptera
"pas de réunions avec l'exécutif"
avant le 1er mai.
Par ailleurs, les quatre syndicats représentatifs de la SNCF (CGT-Cheminots, SUD-Rail, CFDT-Cheminots et l'Unsa-Ferroviaire) ont appelé, ce samedi, à une
"journée d'expression de la colère cheminote"
jeudi 20 avril.
Présentant cette journée de mobilisation comme une
aux manifestations du 1er mai, les syndicats ont souligné leur détermination à ne pas
"passer à autre chose tant que cette loi n'est pas abandonnée",
ajoutant que
"la promulgation nocturne de la loi",
par Emmanuel Macron
"ne change rien du tout à notre combat".
La date du 20 avril tombe la veille des vacances scolaires de plusieurs régions françaises, notamment de l'Île-de-France et de l'Occitanie, ainsi que d'un week-end de chassé-croisé dans plusieurs autres régions. Pour rappel, les syndicats du rail ont commencé une grève reconductible le 7 mars dernier.
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