
Amos Yadlin, ancien chef du renseignement militaire israélien, appelle à la fin de la guerre à Gaza, soulignant l’érosion de la légitimité internationale d’Israël et la priorité donnée par la population israélienne au retour des captifs. Il critique Benyamin Netanyahu, accusé de s’appuyer sur des extrémistes. L’ambassadeur d’Israël à Bruxelles, Haim Regev, confirme que le soutien de l’Europe diminue face aux images de famine à Gaza. Malgré les appels internationaux, Israël maintient son offensive, sous le feu de la CPI et de la CIJ pour crimes de guerre et génocide.
Selon lui, la légitimité internationale d’Israël est au plus bas, notamment en raison de la condamnation croissante des opérations militaires menées dans la Bande de Gaza.
Ces déclarations interviennent dans un contexte de dissensions croissantes au sein des sphères politiques et militaires israéliennes, face aux conséquences à long terme de la guerre en cours contre les Palestiniens. L’isolement diplomatique croissant et les poursuites judiciaires internationales accentuent ces tensions.
Haim Regev, ambassadeur d’Israël à Bruxelles, a lui aussi tiré la sonnette d’alarme, déclarant que le soutien européen à Israël s'effrite sous l’effet des images d’enfants palestiniens affamés à Gaza.
Depuis le 2 mars, Israël impose un blocus strict à la Bande de Gaza, empêchant l’entrée de l’aide humanitaire et provoquant une famine meurtrière. Seuls 87 camions d’aide ont été autorisés à entrer, un chiffre dérisoire face aux besoins humanitaires. La majorité de l’aide reste bloquée aux postes-frontières.