Géorgie: Poursuite des manifestations pro-UE

16:141/01/2025, mercredi
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Des manifestants anti-gouvernementaux protestent contre le report par le gouvernement géorgien des négociations d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028, devant le Parlement, au centre de Tbilissi, le 1er janvier 2025.
Crédit Photo : Giorgi ARJEVANIDZE / AFP
Des manifestants anti-gouvernementaux protestent contre le report par le gouvernement géorgien des négociations d'adhésion à l'Union européenne jusqu'en 2028, devant le Parlement, au centre de Tbilissi, le 1er janvier 2025.

Les Géorgiens ont célébré le Nouvel An dans la rue, poursuivant leurs manifestations contre la suspension des négociations d'adhésion à l'UE.

Les Géorgiens ont continué à manifester en faveur de l'adhésion à l'UE lors du réveillon du Nouvel An, poursuivant ainsi un mouvement de protestation entamé il y a plus d'un mois contre la suspension des négociations d'adhésion.


Les manifestations ont éclaté le 28 novembre, après la décision du Premier ministre de suspendre les négociations avec l'UE.


Irakli Kobakhidze a justifié cette suspension pour une durée de quatre ans en dénonçant ce qu'il a qualifié de
"chantage et manipulation"
de la part de certains politiciens européens.

Ces protestations, déclenchées après les élections législatives du 26 octobre et amplifiées par cette décision, se sont poursuivies à Tbilissi malgré le passage à la nouvelle année.


Des milliers de manifestants se sont rassemblés devant le Parlement le soir du Nouvel An. L'avenue Shota Rustaveli s'est transformée en un immense banquet où les participants ont partagé des mets festifs avec les touristes, symbolisant leur hospitalité.


La foule a accueilli l'année 2025 avec des feux d'artifice, tout en scandant des slogans appelant le gouvernement à organiser de nouvelles élections législatives.

Brandissant les drapeaux de l'UE, de la Géorgie et d'autres pays, les manifestants sont restés dans la zone pendant des heures, célébrant ensemble le passage à la nouvelle année.


Le gouvernement de Kobakhidze a accusé des forces soutenues par l'Occident, y compris des partisans de l'ancienne présidente pro-occidentale Salomé Zourabichvili et des groupes d'opposition, de tenter de renverser le pouvoir par des
"manifestations de rue".

En réponse à cette situation, les États-Unis et plusieurs pays européens ont imposé des sanctions contre certains membres du nouveau gouvernement géorgien.


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