Guerre à Gaza: Le bilan des victimes atteint 36 050 tués

16:5827/05/2024, lundi
MAJ: 27/05/2024, lundi
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Le bilan de la guerre israélienne à Gaza ne cesse de monter, alors qu'Israël accentue ses frappes contre Rafah.
Crédit Photo : Eyad Baba / AFP
Le bilan de la guerre israélienne à Gaza ne cesse de monter, alors qu'Israël accentue ses frappes contre Rafah.

Le ministère palestinien de la Santé de la bande de Gaza a déploré ce lundi un bilan encore plus lourd des victimes de la guerre israélienne avec "36 050 martyrs et 81 026 blessés" depuis le 7 octobre 2023.

Dans son rapport quotidien des victimes, le ministère a déclaré que
"l'occupation israélienne a commis 7 massacres contre des familles dans la bande de Gaza, faisant 66 martyrs et 383 blessés, transportés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures".

La même source a rapporté que
"le bilan de l'agression israélienne s'élève à 36 050 martyrs et 81 026 blessés depuis le 7 octobre dernier".

"Plusieurs victimes sont sous les décombres et sur les routes, les ambulances et les équipes de la protection civile ne parviennent pas à les atteindre"
, a souligné le ministère.

Le bilan terrifiant des victimes palestiniennes


Outre ce bilan des victimes, dont la plupart sont des femmes et des enfants, la guerre contre Gaza a fait environ 10 000 disparus, sur fond d'énormes destructions et de famine qui a déjà coûté la vie à plusieurs enfants et personnes âgées.

Dans une mise à jour spéciale du bilan de ce qui a été qualifié de
"massacre de Rafah"
, survenu dimanche soir, le ministère a indiqué ce lundi que le nombre de victimes avait atteint
"45 martyrs, dont 23 femmes, enfants et personnes âgées, et 249 blessés".

Le ministère avait communiqué dimanche soir un bilan de 35 Palestiniens tués dans des bombardements israéliens contre Rafah, dont l'un visait un camp de déplacés.


Le ministère n'a pas précisé si les 45 Palestiniens ont été tués dans le bombardement du camp de personnes déplacées dans la région de Tal al-Sultan, au nord-ouest de Rafah uniquement, ou également dans d'autres frappes menées dimanche contre la ville par les forces israéliennes.

Israël avait précédemment affirmé que Tal al-Sultan était une zone sûre. L'armée n'avait émis aucun avertissement aux habitants, ni demandé l'évacuation des personnes déplacées. Le bombardement est survenu deux jours après la décision de la Cour internationale de Justice ordonnant l'arrêt immédiat de l'offensive terrestre israélienne contre Rafah.


Le massacre a suscité de vives critiques régionales et internationales à l'encontre d'Israël, accusé de défier les résolutions de légitimité internationale. Des appels commencent à évoquer des sanctions et des pressions sur Israël pour mettre fin au génocide et à l'attaque actuelle contre Rafah, qui avait commencé le 6 mai dernier.

Israël ignore aussi la résolution adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU pour un cessez-le-feu immédiat. Pour sa part, la Cour pénale internationale devrait émettre des mandats d'arrêt internationaux contre son Premier ministre Netanyahu et son ministre de la Défense Gallant, pour leur responsabilité dans des
"crimes de guerre"
et les
"crimes contre l'humanité"
perpétrés à Gaza.

Pour la 18ᵉ année consécutive, Israël mène un siège de la bande de Gaza, et la guerre, qui en est à son 8ᵉ mois, a contraint environ 2 millions de ses habitants, sur une population totale d'environ 2,3 millions de Palestiniens, à fuir leurs résidences dans des conditions catastrophiques, dans un contexte de grave pénurie de nourriture, d'eau et de médicaments.


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