
Le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, s'exprime lors d'une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies sur "La situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne", au siège de l'ONU à New York, le 23 septembre 2025.
L’Algérie réclame la consécration du principe de "la représentation équitable des pays en développement au sein des institutions internationales". Cette plaidoirie a été faite, jeudi soir à New York, par le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf à l’occasion de la réunion du Groupe des 77.
"La Charte d’Alger de 1964 demeure une référence pour la coopération et la coordination entre les pays du groupe"
, a-t-il rappelé, dans une allocution prononcée à l’occasion de cette réunion qui s’est tenue en marge des travaux de la 80ᵉ session de l’Assemblée générale (AG) des Nations unies.
Selon lui,
"les défis actuels nous imposent d’intensifier nos efforts pour promouvoir les priorités des pays en développement"
, citant quatre axes. Le premier, a-t-il soutenu, est
"lié au domaine du développement durable"
. Le chef de la diplomatie algérienne a insisté, dans ce sens, sur
"l’impératif de réaffirmer notre position unifiée exprimée lors de la Conférence des Nations unies sur le financement du développement, notamment dans son volet relatif au besoin urgent d’instaurer des engagements internationaux plus justes et plus efficaces"
.
Le deuxième, a-t-il expliqué, est inhérent à la réforme du système mondial de gouvernance.
"Nous devons poser à nouveau nos revendications pour la consécration du principe d’une représentation équitable des pays en développement au sein des différentes institutions internationales à caractère économique, politique, monétaire et commercial"
, a-t-il soutenu.
Le ministre algérien a cité, comme troisième axe, l’importance d’axer les efforts sur
"l'instauration du principe de la responsabilité commune face aux défis des changements climatiques, sachant que les pays en développement portent le moins de responsabilité dans ce phénomène et sont les plus touchés par ses effets"
.
Poursuivant, il a appelé aussi au transfert de la technologie et des connaissances.
"Nous sommes appelés à œuvrer à imposer l’adoption de mesures concrètes assurant l’adhésion des pays en développement aux révolutions auxquelles l’on assiste actuellement dans les domaines du numérique, de la robotique, de la nanotechnologie et de l’intelligence artificielle, et des énergies renouvelables d’autant que ces révolutions vont redéfinir certainement les contours de l’économie mondiale"
.
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