
La dette publique française s’élevait à 3 345 milliards d’euros à la fin du premier trimestre 2025, selon l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Son poids dans l’économie représente désormais 113,9 % du produit intérieur brut (PIB).
En vingt ans, l’endettement du pays s’est fortement accru : de 60 % du PIB au début des années 2000, il a franchi la barre des 100 % en 2020, sous l’effet de la pandémie de Covid-19, avant de continuer à croître ces dernières années.
L’agence Fitch, qui a récemment abaissé la note souveraine du pays en raison de son instabilité politique et budgétaire, prévoit une dette atteignant 121 % du PIB en 2027.
Le gouvernement français prévoit que la dette atteindra 116,2 % du PIB en 2025. Dans ce contexte de finances publiques dégradées et après l’abaissement de la note souveraine de la France par deux agences internationales, le gouvernement s’appuie sur les travaux de la mission "État Efficace" pour rationaliser les dépenses. L’objectif est de réduire de 20 % les budgets de communication en 2026 par rapport à 2025, afin de concentrer les moyens sur les politiques jugées prioritaires.
Cette stratégie, portée par le Premier ministre Sébastien Lecornu, vise à afficher un effort de discipline budgétaire alors que l’exécutif peine à convaincre sur sa capacité à maîtriser la dette et à tenir ses engagements.