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Le coordinateur du parti de gauche français La France Insoumise (LFI), Manuel Bompard, s'exprime lors d'une conférence de presse réunissant les dirigeants du parti et les candidats locaux aux élections municipales de 2026, en marge de la Braderie de Lille, dans le nord de la France, le 6 septembre 2025.
Un texte publié sur la page de La France Insoumise, dénonce une islamophobie et un racisme "crasse" du gouvernement Bayrou. Le mouvement estime que "la seule présence de Bruno Retailleau, qui parle et agit comme l'extrême droite, justifiait sa censure".
Plusieurs responsables politiques français, dont Bruno Retailleau, Rachida Dati et Élisabeth Borne, font l’objet de vives critiques pour des déclarations et décisions qualifiées d’islamophobes et discriminatoires.
Lors d’une intervention radiophonique, Bruno Retailleau a vanté les
"belles heures de la colonisation"
et conclu un meeting par le slogan "À bas le voile !". Il a également publié un rapport controversé sur les "Frères Musulmans", accusé de reposer sur des clichés islamophobes.
Ses propos sur une
"régression vers les origines ethniques"
après le meurtre de Nahel Merzouk un jeune homme tué le 27 juin 2023 d'une balle tirée à bout portant par un policier lors d’un contrôle ont suscité l’indignation.
Dans le même temps, le gouvernement de François Bayrou est accusé d’entretenir un amalgame entre immigration et délinquance, alors que la France a déjà été condamnée par la CEDH pour les
. Des opérations de contrôle ciblant les étrangers dans les gares et trains alimentent la polémique.
De son côté, la ministre de la Culture Rachida Dati a censuré l’humoriste Marwan Benlazar en raison de son apparition avec un bonnet et une barbe pour une chronique sur une chaine publique, tandis qu’Élisabeth Borne a multiplié les attaques contre le lycée musulman Averroès de Lille, malgré une décision du tribunal administratif rétablissant son accord d’association avec l’État.
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