
L’armée israélienne a annoncé lundi avoir arrêté une cellule affiliée à la Force al-Qods iranienne lors d’une “opération spéciale” menée dans le sud de la Syrie.
Selon un communiqué transmis à l’agence Anadolu, l’opération a été menée de nuit dans la région de Tel Kodneh par les forces de la brigade Alexandroni (3e brigade), sous le commandement de la 210e division, en coordination avec les enquêteurs de l’unité 504.
Cette opération aurait permis l’arrestation d’une cellule liée à la force iranienne al-Qods.
La même source précise qu’il s’agit de la deuxième opération nocturne menée en une semaine par cette division, au cours de laquelle plusieurs individus jugés menaçants auraient été arrêtés. Aucun détail supplémentaire n’a été communiqué.
À 8h00 GMT, les autorités syriennes n’avaient pas encore réagi à cette déclaration. Par ailleurs, des rapports internationaux font état du retrait de toutes les forces armées iraniennes de Syrie, à la suite de la chute du régime de Bachar al-Assad, survenue le 8 décembre 2024.
Damas a, à plusieurs reprises, dénoncé les incursions israéliennes sur son territoire, affirmant son attachement à l’accord de désengagement signé avec Israël en 1974.
Depuis 1967, Israël occupe la majeure partie du plateau du Golan.
Profitant de la situation créée par la chute du régime syrien, l’armée israélienne aurait pris le contrôle de la zone tampon, progressé dans les régions de Qouneitra et de la périphérie de Damas, déclaré caduc l’accord de désengagement de 1974, et occupé le mont Hermon, considéré comme un point stratégique.