Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, assiste à une réunion entre le président russe Vladimir Poutine et le président vénézuélien Nicolas Maduro au Kremlin, à Moscou, le 7 mai 2025.
Le Kremlin a déclaré mardi que Moscou espérait que le prochain cycle des pourparlers de paix renouvelés entre la Russie et l’Ukraine se tiendrait cette semaine.
"Nous espérons que les négociations auront lieu cette semaine. Dès que nous serons prêts, nous ferons une annonce concernant le calendrier"
, a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, lors d’un point presse.
Tout en tempérant les attentes, Peskov a indiqué que la partie russe ne s’attendait pas à des
"percées miraculeuses"
lors des discussions. Il a souligné que le règlement du conflit en Ukraine était
"extrêmement complexe"
, et que les accords déjà obtenus, notamment sur l’échange de prisonniers, constituaient
"un résultat en soi"
.
Le porte-parole a également rappelé que Kiev n’avait toujours pas levé l’interdiction imposée en 2022, interdisant toute négociation directe entre le président russe Vladimir Poutine et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky.
Il a par ailleurs qualifié les sujets des négociations de
"particulièrement complexes"
, précisant que, parmi d’autres points, les projets de mémorandums échangés lors du second cycle de discussions le mois dernier devraient faire l’objet de débats.
"Je ne me risquerais pas à estimer un calendrier pour parvenir à un règlement en Ukraine. Cela dépend de nombreux facteurs, et toute prévision serait aujourd’hui hasardeuse"
, a-t-il ajouté.
Les propos de Peskov interviennent au lendemain de l’annonce de Zelensky. Lors d’une allocution vidéo lundi soir, le président ukrainien a affirmé qu’un nouveau round de pourparlers avec Moscou aurait lieu en Türkiye mercredi.
À ce jour, deux cycles de négociations directes entre la Russie et l’Ukraine ont déjà eu lieu à Istanbul — les 16 mai et 2 juin.
Lors de la dernière session, les deux parties s’étaient convenues d’un nouvel échange de prisonniers de guerre, en donnant la priorité aux plus jeunes et aux blessés graves, ainsi que du rapatriement des corps de 6 000 soldats de chaque camp.
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