
Le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique, Maxime Prévot, assiste à une session de la commission des Relations extérieures de la Chambre, au Parlement fédéral à Bruxelles, le 3 septembre 2025.
Le ministre belge des Affaires étrangères, Maxime Prévot, a déclaré mercredi que les souffrances des enfants palestiniens à Gaza et en Palestine occupée ne sont pas inévitables, mais résultent de choix politiques.
" Ces souffrances ne sont pas une fatalité. Elles découlent de décisions, d’actions ou d’inactions, et les choix peuvent changer"
, a-t-il affirmé lors d’un événement de haut niveau consacré à l’Appel à l’action pour les enfants palestiniens en Palestine occupée et à Gaza.
Prévot a rappelé que la Belgique appelle une nouvelle fois la communauté internationale à protéger les enfants, à respecter le droit humanitaire international et à garantir un accès humanitaire sûr et sans entrave.
"Les enfants ne devraient jamais être des dommages collatéraux. Pourtant, aujourd’hui à Gaza et en Cisjordanie, ce sont eux qui paient le prix le plus élevé"
, a-t-il souligné.
Il a contesté l’idée que le système humanitaire soit "cassé", précisant que le problème réside dans l’accès refusé délibérément :
"Ce n’est pas le système qui est en panne, c’est la volonté d’empêcher l’accès".
Pour conclure, il a exhorté à une action immédiate:
"Si ces enfants trouvent encore le courage de parler, quelle excuse avons-nous pour ne pas agir ?"
Depuis octobre 2023, l’armée israélienne a tué plus de 65 400 Palestiniens, majoritairement des femmes et des enfants, à Gaza. Les bombardements incessants ont rendu l’enclave inhabitable et provoqué famine et propagation de maladies.
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