
"S'il vous plaît, faites-le", a lancé vendredi à Genève le chef de l'OMS aux pays qui négocient un accord sur la prévention et la lutte contre les futures pandémies, à quelques jours seulement de la date butoir.
Chacun des 37 articles du projet d'accord est examiné à tour de rôle, les négociateurs des pays se répartissant en groupes de travail pour tenter de trouver un consensus.
Après cinq jours de négociations, le Dr Tedros a reconnu que des divergences subsistent, en soulignant que les positions semblaient plus proches qu'auparavant.
Fenêtre de tir
L'objectif des négociations est de parvenir à un texte prêt à adopter par l'assemblée annuelle des Etats membres de l'OMS, qui débute le 27 mai.
Le nouveau projet se concentre sur les points d'accord pour tenter de trouver l'indispensable consensus et réserve certains des sujets les plus épineux à de futures discussions au cours des deux prochaines années.
"Un bon résultat"
Le coprésident des pourparlers, Roland Drice, reconnaît que comme dans toutes les négociations de ce type, les choses devraient se dénouer sur le fil.
Cependant, les organisations non gouvernementales qui ont suivi les négociations se sont montrées moins optimiste.
Il a appelé les pays en développement à se demander dans quelle mesure le texte dont ils sont saisis modifierait le statu quo insatisfaisant sur l'égalité d'accès aux vaccins, aux tests et aux médicaments.
Yuanqiong Hu, de Médecins sans frontières (MSF), estime que de nombreux sujets qui préoccupent son ONG, tels que les travailleurs de la santé, la recherche et le développement et le transfert de technologie vers les pays en développement, étaient encore en discussion approfondie dans les groupes de travail.