Maroc: Démantèlement d'une cellule terroriste

15:479/03/2023, jeudi
MAJ: 9/03/2023, jeudi
APANEWS
Le bureau central des enquêtes judiciaires (BCIJ) à Sale près de la capitale Rabat au Maroc.Crédit Photo: FADEL SENNA / AFP
Le bureau central des enquêtes judiciaires (BCIJ) à Sale près de la capitale Rabat au Maroc.Crédit Photo: FADEL SENNA / AFP

Cette cellule planifiait l’exécution d’une série de dangereux projets terroristes au Maroc.

Les services sécuritaires marocains ont procédé, ce jeudi, au démantèlement d’une cellule terroriste composée de trois individus partisans de Daesh, pour leur implication présumée dans la préparation de plans terroristes visant à porter gravement atteinte à l’ordre public.


Selon un communiqué du Bureau Central des Investigations Judiciaires (BCIJ), les éléments de sécurité ont mené les procédures d’intervention et d’interpellation dans des opérations séparées et simultanées, ayant visé les trois suspects à Souk El Arbaa du Gharb, Tétouan et Larache (Nord).


Les perquisitions effectuées dans les domiciles des personnes arrêtées ont permis la saisie d’armes blanches, de nombre de manuscrits incitant à la violence, ainsi que des publications écrites retraçant les activités terroristes des groupes relevant de Daesh dans la région du Sahel, en plus de matériels et supports numériques qui seront soumis aux expertises techniques nécessaires.

Les informations préliminaires de l’enquête révèlent que les mis en cause, qui ont déclaré leur
"allégeance"
à l’organisation de Daesh, planifiaient l’exécution d’une série de dangereux projets terroristes. A cette fin, ils ont préparé plusieurs contenus numériques relatifs à leurs plans terroristes.

Les recherches et investigations ont également révélé que les suspects arrêtés avaient l’intention de fuir le Maroc pour rejoindre les camps de Daesh dans la région du Sahel, après avoir mis à exécution leurs plans terroristes, en coordination et avec l’aide d’un des éléments affiliés à cette organisation terroriste.


Les membres de cette cellule terroriste ont été placés en garde à vue pour les besoins de l’enquête menée sous la supervision du parquet chargé des affaires de terrorisme.


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