Au moins neuf personnes sont mortes et 50 autres ont été blessées mercredi soir au Mexique lorsqu'un chapiteau s'est effondré sur la scène d'un meeting lors de la campagne pour les élections présidentielles, ont annoncé les autorités.
Selon des images diffusées sur les réseaux sociaux, les piliers soutenant la scène se sont effondrés sous l'effet d'un coup de vent et un écran géant est tombé sur la scène où se trouvait le candidat à la présidence, Jorge Álvarez Máynez, et d'autres membres du parti centriste Movimiento Ciudadano.
Le drame s'est produit dans la ville de San Pedro Garza, qui fait partie de la zone métropolitaine du centre industriel de Monterrey, capitale du Nuevo León.
D'autres images publiées sur X montrent des personnes en train d'être extraites d'un amas de structures en fer.
"Hystérie" et "panique"
De son côté, Javier González Alcántara, député du Movimiento Ciudadano, a déclaré sur la chaîne Televisa:
Toutes les personnes qui se trouvaient sous la scène ont été évacuées et les blessés ont été emmenés à l'hôpital.
Il s'agissait de la clôture de la campagne de la candidate du Movimiento Ciudadano à la mairie de San Pedro, Lorenia Canavati, qui était accompagnée d'Álvarez Máynez. Les candidats au Sénat et au Congrès du même parti étaient également présents.
Notoriété croissante
Álvarez Máynez a gagné en notoriété grâce à sa présence sur les réseaux sociaux et à sa participation aux débats présidentiels obligatoires, au cours desquels il a tenté de donner de lui une image indépendante, évitant les attaques personnelles contre les candidats en lice.
Proche du gouverneur de Nuevo León, qui appartient également au Movimiento Ciudadano, il était député fédéral au Congrès mexicain avant d'entrer dans la course à la présidence.
Ces derniers jours, les partis d'opposition lui ont demandé de se désister en faveur de Mme Gálvez, ce qu'il a refusé de faire.
Au total, un peu plus de 20.000 postes sont à pourvoir dans une campagne marquée par la violence du crime organisé, avec un total de 30 candidats tués depuis le début de la campagne électorale le 23 septembre, selon l'ONG Data Cívica.