
Les Nations unies ont indiqué lundi que 87,7 % du territoire de la bande de Gaza est désormais constitué de zones militarisées israéliennes, soumises à des ordres d’évacuation ou concernées par ces deux situations à la fois.
Depuis octobre 2023, 86 personnes, dont 76 enfants, ont succombé à la faim et à la déshydratation, selon le ministère de la Santé de Gaza. Le bureau des médias du gouvernement local a averti que l’enclave est “au bord d’une hécatombe”, après plus de 140 jours de blocus presque total.
Toujours selon les autorités locales, près de 59 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués par les attaques israéliennes depuis octobre 2023. Les bombardements ont ravagé la majorité de l’enclave, provoqué l’effondrement du système de santé et créé des conditions proches de la famine.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité commis à Gaza.
Par ailleurs, Israël fait face à des accusations de génocide devant la Cour internationale de Justice (CIJ).