La Première ministre japonaise Sanae Takaichi s'exprime lors d'une conférence de presse après la réunion des dirigeants économiques de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) 2025 à Gyeongju, le 1er novembre 2025.
La nouvelle Première ministre du Japon, Sanae Takaichi, a annoncé lundi que Tokyo avait proposé un sommet avec le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un.
L’
"espoir"
d’un tel sommet a déjà été communiqué à Pyongyang afin de résoudre la question des enlèvements de ressortissants japonais par la Corée du Nord dans les années 1970 et 1980, selon Kyodo News.
Élue le 21 octobre, Takaichi a déclaré vouloir rencontrer Kim
"directement"
et obtenir des résultats concrets.
"Je ferai tout, durant mon mandat, pour parvenir à une percée et résoudre cette affaire"
, a-t-elle affirmé lors d’une réunion à Tokyo consacrée à cette question.
Connue pour ses positions conservatrices et ses vues fermes en matière de diplomatie et de sécurité, Takaichi partage la ligne politique de l’ancien Premier ministre Shinzo Abe.
Le Japon recense officiellement 17 personnes enlevées par la Corée du Nord dans les années 1970 et 1980. Cinq d’entre elles ont été rapatriées en octobre 2002, à la suite de discussions historiques entre Kim Jong Il et Junichiro Koizumi, alors Premier ministre du Japon, à Pyongyang.
Depuis, aucun progrès significatif n’a été enregistré sur cette question. Le Japon et la Corée du Nord n’entretiennent pas de relations diplomatiques, et Pyongyang affirme que le dossier est clos.
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