
À quelques semaines du grand chassé-croisé estival, le gouvernement français a ordonné l'immobilisation de 800.000 véhicules supplémentaires équipés d’airbags Takata jugés à risque, portant le total à 1,7 million de voitures désormais interdites de rouler en France.
Depuis 2014, le scandale des airbags Takata – à l’origine de plusieurs décès et blessures graves dans le monde – secoue l’industrie automobile. Les airbags incriminés, utilisant du nitrate d’ammonium sans dessiccant, peuvent exploser en projetant des fragments métalliques, notamment sous des climats chauds et humides.
Extension du rappel à tout le territoire
Sont concernées toutes les voitures équipées de ces airbags:
- en Corse et Outre-mer;
- avant 2011 en métropole hors Corse.
Le 17 juin, Citroën avait déjà été sommé d'immobiliser tous ses modèles C3 et DS3, quelle que soit leur date de fabrication, soit 100.000 véhicules de plus.
Drame à Reims et bilan humain
C’est le deuxième décès enregistré en métropole lié à ces airbags, portant le bilan total à 18 morts et 25 blessés, dont 16 décès et 24 blessés dans les Outre-mer, selon le ministère.
Vers un durcissement des règles d’homologation
- bénéficier d’un véhicule de courtoisie ou d’une prise en charge locative;
- disposer de délais garantis pour la réparation ;
- profiter d’un stock minimum d’airbags disponibles.