
Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan
Le président de la République de Türkiye, Recep Tayyip Erdogan, a tiré la sonnette d’alarme vendredi sur la chute du taux de natalité dans son pays, qu’il a qualifiée de “catastrophique”, soulignant qu’il est désormais bien en dessous du seuil de renouvellement des générations fixé à 2,1 enfants par femme.
S’exprimant lors de la clôture du Forum international de la famille à Istanbul, Erdogan a insisté sur le rôle central de la famille dans la société, la qualifiant de
“précieuse, sacrée et irremplaçable”
. Selon lui, la famille est le socle de toute civilisation et sa fragilisation entraînerait inévitablement l’effondrement social.
Il a dénoncé les menaces pesant sur cette institution, notamment les transformations induites par la technologie, la mondialisation et certaines revendications portées au nom des libertés individuelles. À ses yeux, celles-ci serviraient parfois de paravent à des formes modernes de domination.
Critiquant fermement le mouvement LGBT, Erdogan a déclaré que ceux qui le remettent en question sont aujourd’hui “
lynchés
” publiquement, et a présenté la lutte contre ce qu’il appelle
“la perversion LGBT”
comme un combat pour la dignité humaine.
Sur le plan démographique, le chef de l’État a affirmé que la Türkiye vit une véritable crise, avec un taux de natalité tombé à son niveau le plus bas de l’histoire. Il a appelé à une mobilisation générale, insistant sur le fait que ni l’opposition ni le gouvernement ne peuvent ignorer cette situation. Il a aussi exprimé son opposition à ce qu’il nomme
“les politiques de désexualisation”
, qu’il accuse de déséquilibrer la structure sociale.
Pour faire face à ces défis, Erdogan a annoncé l’instauration d’une “décennie de la famille et de la population”, qui s’étendra de 2026 à 2035, afin de mettre en place des politiques durables pour protéger la cellule familiale et préserver la nature humaine.
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