Le président américain Donald Trump (R) et le prince héritier saoudien Mohammad ben Salman al-Saud participent à une réunion bilatérale dans un hôtel de Riyad, le 20 mai 2017.
S’exprimant lors de l’ouverture du sommet entre les États-Unis et le Conseil de coopération du Golfe (CCG) à Riyad, dans le cadre de sa tournée au Moyen-Orient, Trump a indiqué avoir rencontré le président syrien Ahmed al-Charaa avant la réunion.
Il a déclaré:
“À la suite de mes discussions avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et le président Erdogan, nous avons décidé de lever l’ensemble des sanctions contre la Syrie, afin de lui offrir une nouvelle chance. Ces sanctions étaient particulièrement lourdes et préjudiciables. J’ai échangé avec Mohammed ben Salman, ainsi qu’avec mon ami en Türkiye, le président Erdogan, avec qui je parlais encore à l’instant. Nous avons estimé que c’était le moment d’agir, et je considère cet acte comme un honneur.”
Évoquant la situation à Gaza, Trump a affirmé:
“Mon administration, tout comme de nombreux acteurs dans cette région, nourrit l’espoir que le peuple palestinien de Gaza puisse vivre dans la sécurité et la dignité.”
Il a également insisté sur la nécessité de libérer tous les détenus à Gaza, estimant que cela représenterait un pas concret vers la paix, tout en exprimant son optimisme quant à de futurs développements positifs.
Critiquant son successeur Joe Biden, Trump l’a accusé d’avoir renforcé l’Iran par le biais de ses politiques, qu’il considère comme la principale source d’instabilité dans la région. Il a ainsi exhorté les pays à appliquer strictement les sanctions contre l’Iran pour son programme nucléaire:
“Je souhaite parvenir à un accord avec l’Iran, mais cela exige qu’il cesse de soutenir le terrorisme, qu’il mette fin à ses guerres par procuration sanglantes et qu’il renonce définitivement et de manière vérifiable à toute ambition nucléaire.”
Par ailleurs, en évoquant la nomination de Michel Issa comme ambassadeur des États-Unis au Liban, Trump a qualifié cette décision d’“opportunité historique” pour permettre au Liban de bâtir un avenir prospère en paix avec ses voisins.
Enfin, il a exprimé sa volonté de poursuivre et d’élargir les accords d’Abraham, signés sous son premier mandat, afin de renforcer la normalisation diplomatique entre Israël et les pays arabes de la région.
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