
À l'issue d'un vibrant discours prononcé par Friedrich Merz, chef de file de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) et chancelier désigné, les délégués ont voté à une écrasante majorité en faveur de l'accord de coalition.
Dans son discours, Merz a souligné que l'Allemagne avait besoin d'un gouvernement de coalition fort et efficace, dirigé par les chrétiens-démocrates, pour relever les défis importants auxquels le pays est confronté tant sur le plan de la politique intérieure que sur celui de la politique étrangère.
Le vote des sociaux-démocrates se termine mardi et les résultats sont attendus le lendemain. Si l'accord est approuvé, la cérémonie de signature officielle aura lieu le 5 mai, suivie par le vote du parlement pour élire Friedrich Merz au poste de chancelier le 6 mai.
Les chrétiens-démocrates (CDU/CSU) ont obtenu 28,5 % des voix lors des élections anticipées de février, mais n'ont pas réussi à s'assurer une majorité absolue. Bien que le SPD ait enregistré le résultat le plus bas de son histoire (16,4 %), il s'est imposé comme un partenaire de coalition essentiel. Ensemble, les deux partis détiendront 328 sièges au Parlement, soit bien plus que le seuil de 316 sièges requis pour constituer une majorité gouvernementale.